Algues Bleues : phénomène normal, mais prudence
Algues Bleues
La coloration bleutée à certains endroits de l'étang est dûe à une bactérie qui ressemble à une algue, d'où le nom d'algue bleue. Certaines espèces sont toxiques pour l'homme et les animaux.

On rappelle que la baignade est interdite pour les humains, mais aussi pour les animaux. Évitez aussi que votre chien ne se désaltère en buvant dans l'étang : risque d'irritation cutanée, crampes d'estomac, vomissements, etc.

Elles se forment sous l’effet de plusieurs facteurs :
- Augmentation des éléments nutritifs dans le milieu : la production d’éléments nutritifs due à la décomposition des plantes aquatiques associée à la lumière
- Augmentation de la température de l’eau : les cyanobactéries se développement généralement dans un milieu où la température de l’eau dépasse les 15°C
- Fort ensoleillement : favorise le développement des cyanobactéries
Le calme du milieu : certaines espèces se développent surtout lorsque le milieu est calme

 Le plan d’eau présente aujourd’hui tous les facteurs favorables à leur développement : calme, chaud, ensoleillé et les herbiers commencent à se décomposer.

Ce phénomène s’est déjà produit auparavant, il disparait naturellement lorsque les températures retombent.

L'Agglo surveille leur développement. Pour l'instant, il reste localisé. Ce phénomène, qui s’est déjà produit auparavant, disparait naturellement lorsque les températures retombent.

En savoir un peu plus sur la flore dans l'étang

Identification des espèces réalisée en lien avec « La flore vasculaire » de Michel Provost et de « L’Atlas de la flore sauvage du département d’Eure-et-Loir ».

Résultats de campagne d’identification :

Espèces présentes (avéré) :
La Grande naïade : najas marina (rare en Eure-et-Loir)
Le Potamot à feuilles crépues : Potamogeton crispus (assez rare en Eure-et-Loir)
Ces deux espèces ont des feuilles rigides adaptées au milieu aquatique assez rêches au toucher, mais elles ne sont en aucun cas dangereuses pour l’Homme.
 
Espèces présentes (une ou plusieurs des espèces de la liste ci-dessous) :
En juin 2017, c’est l’hydrophyte du genre Potamot qui s’est le plus développée. Il est difficile d’identifier avec certitude l’espèce de Potamot, une étude à la loupe binoculaire sera nécessaire. 
Zannichellie des marais (espèce protégée régionale en Ile-de-France, rare en Eure-et-Loir) a été observée en 1984 par le Conservatoire botanique à Ecluzelles.
à Elle n’a pas été observée dans l’échantillonnage du 22 juin, mais sa présence est probable dans le plan d’eau.
Potamogeton berchtoldii (rare en Eure-et-Loir), ou avec le Potamogeton trichoides (déterminante ZNIEFF, très rare en Eure-et-Loir) difficile de différencier ces 2 espèces.
à Une des 2 espèces présentes dans le plan d’eau voire peut-être les deux
Stuckenia pectinata ou Potamot pectiné
à Très forte probabilité que ce soit cette espèce qui domine parmi les divers potamots présents
Aucune espèce classée « envahissante » n’a été observée lors de cette analyse.
Quelques algues vertes, originaires de la décomposition de la matière organique ont été retrouvées, mélangées aux herbiers.
Toutes les espèces identifiées sont indigènes et considérées comme rares ou assez rares dans le département de l’Eure-et-Loir et aucune d’elles n’est dangereuse ou urticante. 
La fédération de pêche précise que le que le développement des plantes aquatiques est profitable à la reproduction, des milliers de petits alevins (probablement de brèmes ou carpes) sont présents dans ces habitats protecteurs, signe d’un bon équilibre écologique. »


Créé le : 30/03/2018 par Alfredo Lopez. Modifié le : 15/07/2020